Envoie la face B, faut que j'arrête avec les fash, quelques phases, dans la marge, que j'apprenne des
erreurs passées, en bas c'est, déjà vu, comme le corps d'une ex, deuspi comme l'excès de zèle, bresom
comme un com' du net, qui fera la passe D', gage-dé, mets les gaz, avant que tes pseudos gars
gerbent ton blase dans l'oreille d'un gradé, regardez, je suis bon qu'à me taper, gratter, craquer,
brader mon avenir, j'pousse les racines dans le gravier, le pavé, j'y ai fait les 100 pas, trop de fois, de
bonne fois, mais prudent, car les cicatrices ne dorment pas, t'étonnes pas si je donne pas, la main je
connais des bonnes poires, qui l'avaient sur le coeur, fnir esseulées dans l'écueil, comme les feuilles
en automne j'ai vu des hommes choir, la vie dont je rêve mène l'aristocrate au cauchemar, les gosses
boivent, les crosses parlent, méfe-toi des costards, des grosses parts, des codes barre, des
promesses et des croches patte, on veille tard, même sans l'or, ça ricanne, sème la strophe sur la
prod, on reve de Costa Rica, aucun prof, fais tes preuves, même sur un poste à 10 balles, Paris bas,
mais loin du cofre, mental et force animale.
Envoie la face B, souvent dragué par le tan-shei, des tonnes de rimes, pour mieux recracher la dragée,
coaché par les vices, multiplie les frappes dévissées, manque de couleur et d'épices comme les
premières phases au lycée, obligé, d'ôter les masques, je rappe au naturel, l'argent fait la masse pas le
pluriel, je parle plus d'elle, j'assume, je m'assure que le silence la rende pas plus belle, je calcule pas
mieux l'avenir avec maths sup, absurde, les doutes se fauflent partout comme les capsules, je
m'absente une seconde et c'est la crise, besoin d'occuper l'espace comme le Gamin et la tise, vise
pas trop mon cortège, les 3/4 sont foutus comme les pensées de mon cortex, Morphée je le connais
pas je dors seul, (positif) loin de Mephistopheles.
Prends mes rimes en 4g, bosse en catimini, pas désinhi-ber par des substances quasi-limites, je suis
le gars qui milite, tous les 32, casse les limites, d'mande peu, sais que tout se merite, même si tous
médisent, je reste fdèle au maillot, je les pétrife comme la méduse, mes douze, ma dose, mon
insolence en prises, mes prochains, mon projet, prisonnier de la prose.
Positif, et Gamin, je le reste
Une sur 36 comme à Los Angeles
La vérité blesse mais la douleur instruit
Je l'esquive et respire loin de Mephistopheles
credits
from Zéro,
released December 1, 2018
texte: Gaminho
musique: KinChino
Basse: KinChino
Batterie: Kurios
Claviers: Didatéo
Violon: Sataan
Two brothers tell their true coming-of-age story together through hip-hop bangers that draw from a wide array of pop influences. Bandcamp New & Notable Sep 20, 2017