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by KinChino

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1.
COUPLET - ALEE Ca parait flou, ça parait faux, tout semble paraitre faux-semblant, Ca parait fou de rester vrai quand tout s'achète et tout se vend, Ca parait sombre et ténébreux comme l'espoir dans une favéla, Aussi poussiéreux que sur les trottoirs de Gaza, Ca parait enfummé, biaisé, sans avenirs qui nous tiennent, Perdu en mer comme un navire sans capitaine, Ca parait rouge comme dans les yeux de la jeunesse algérienne, Ca parait flou quand la coupe devient pleine. COUPLET - CHERZO ma révolte et mes grands discours la révolution dans la vie de tous les jours les théories¬ les sciences et les formules à rallonge faire tout dire à des chiffres même des beaux mensonges la politesse à des inconnus pour satisfaire la norme quand parfois je parle à ceux que j’aime sans mettre la forme étaler ses états d’âme sur les réseaux sociaux puis¬ aller voir un psy lui confier ses émotions REFRAIN Flou. Dans ce monde fou, tout est troublé. On avance dans le brouillard, même les yeux embués. Flou. Dans ce monde fou, tout est troublé. Garder le cap même les yeux bandés. COUPLET - SYRANO C’est comme l’amour et ses méandres, Une vérité jamais crue comme celle de Cassandre. C’est le soleil qui te brûle en décembre, Un bourgeon qui pousse au milieu des cendres. C’est comme le futur d’un enfant basané, D’un gamin d’ouvrier qui n’a appris qu’à zoner, Lorsqu’on fuit ce à quoi le système nous a déterminé, Avancer sur un chemin dont le bitume n’est pas terminé. COUPLET - ALEE Trouver son chemin quand rien n'est plus vraiment claire, Touver des mots pour panser des blessures de guerres, Trouver sa route quand le sentier est miné, Chasser les doutes que l'on cherche à nous imposer, Trouver la force pour garder la tête haute, Bomber le torse et pas trembler d'vant leurs menottes, Tout parait flou comme une révolte qu'on vient gazé, Le poing levé on vient faire face sans plier. REFRAIN Flou. Dans ce monde fou, tout est troublé. On avance dans le brouillard, même les yeux embués. Flou. Dans ce monde fou, tout est troublé. Garder le cap même les yeux bandés. COUPLET - CHERZO avoir le sentiment que l’histoire se répète se demander au fond ce que la mémoire regrette chercher un sens à la vie¬ à son sort flâner et s’égarer dans l’impasse de la mort ce que je comprends du charabia de Macron ce qui se traduit dans les poches des grands patrons un sdf qui dort sur un bout de carton les paroles sans actions¬les excuses sans pardon COUPLET - SYRANO C’est la naissance ou la sortie du ballon. C’est une étrange route blanche où nous allons. C’est un échange et c’est avancer à tâtons, Donner aux anges et tout autant aux démons. C’est la carrière d’un musicien au fond de la classe Qui décide, qu’à l’école, il n’aura pas sa place. Une évolution hors du champ, le grand angle, L’objectif auquel on s’attache, où tout est... REFRAIN Flou. Dans ce monde fou, tout est troublé. On avance dans le brouillard, même les yeux embués. Flou. Dans ce monde fou, tout est troublé. Garder le cap même les yeux bandés.
2.
Couplet 1 x Gaminho Mais je préfère quand ils se taisent, leurs thèses me pèsent, j’aime quand mes seize de plébéiens blessent, aucun coup bénin, c’est du fait main, l’humain crève d’ici au Bénin pour un siège, pour un chef lucratif, allume un cierge, si tu cherches encore un diez curatif, le genre humain pue la merde, sers un verre de Tullamore, tous les matins je fume un rêve, depuis pré-pubaire imberbe, plus qu’un verbe tout niquer, j’ai tout misé sur un vers, et si ces hyènes veulent zouker, j’ai des propos sévères à bouffer, tous ces lâches, tous ces prophètes, nous séparent, nous étouffent, bande de batards vous êtes où, quand ça tousse dans les tranchées, quand ça pousse caddie quasi-vide dans les rayons du marché, quand ça se courbe, pour un sachet, de pâtes, cachés dans vos palais pales, vous me faites marrer, il faut raison garder, bas les pattes, dans nos allées on s’en carre du CAC, bande de tarés, vos mots volent, passent, vos écrits s’effacent, bandes de connasses, vulgaire mais sincère, moi je peux voir mon père en face. Refrain Rappelle-toi comment ça s'est gâté à la ruée vers l'or D Débarquement d'Mc opération Overlord Ici c'est Groland Ce monde mérite un coup d'balai demande à Misty Copeland Couplet 2 x Zé Riu Diaz Borrow c'est la renaissance balance un cocktail à l'arôme essence nos dirigeants voudraient qu'on cherche pas à comprendre ils nous le matraquent jusqu'à la perte de connaissance cramer des palais y'en a ils ont plus que ça à la bouche on traite nos escrocs de voleurs et ils ont pris la mouche putain ces cons voudraient nous faire croire qu'ils ont encore raison, le bordel c'était le seul horizon Frappe de Titan avec ma tête de carai ou d'gitan chuis pas hyper-militant la vie c'est un combat et y'a pas d'mi-temps. Parfois c'est pas la lumière qui me guide.. parce que nos vies sont remplies de vide y'a pas de liberté grâce au travail ! ou alors celui des autres ! on est dans de beaux draps va.. on cravache pour qu'une fleur pousse au milieu des gravats Refrain Rappelle-toi comment ça s'est gâté à la ruée vers l'or D Débarquement d'Mc opération Overlord Ici c'est Groland Ce monde mérite un coup d'balai demande à Misty Copeland Couplet 3 x Gaminho J’ai des doutes sur ce que la peine m’insuffle, boca pleine d’insulte, si t’es dans la merde insistes car ils te fileront à peine un sous, ma belle un jour il faudra payer l’air, de leur belvédère, condamnent sévère nos erreurs pour éviter de parler des leurs, je rapperai des heures car le malheur est souverain chez les miens, pour un euro même les manchots peuvent se salir les mains, sors du cachot, monte au créneau, je défends le genre humain, c’est mon crédo, j’ai que 10 dedos, et ce rap de bohémien.
3.
Gaminho J’suis réel comme l’odeur d'un mort, glacial comme le vent du Nord, je viens tirer leurs vers du corps, ils ont que dalle, ils font les poupées Barbie, déclarent la guerre lundi matin, repartent en boitant mardi, rap en indé pour la protection, choix des prods et poids des propos, demasiado pression, cruel comme un croco, Le Gamosh, à l’écart des lâches, et là sans parrainage, un gars sans pareille, phases en pagaille, lassé des rappeurs en paille hélas, viens tester l’équipe, y a des restes de ton gars dans ma paella, je vais marquer l’époque comme Pamela, on gratte des phases depuis ces soirées là, loin des caméras, César est là, on aime les allées sales, passe-moi le réceptacle, je me suis saigné, c’est mon plasma, toises pas tes ainés, joue pas les bouffons zélés, si tu m’croises, t’as la poisse, Gamin black felidae, dans la boite, KC4, y aura pas de faire tale. Cherzo Le masque tombe le miroir casse un flow qui plombe les caisses qui tapent je n’suis qu’un sale type et p’tet’ le meilleur celui qu’envoie au casse pipe les mauvais payeurs plus ça pleure plus je m’enchante plus je m’écoute plus je me kiffe tellement dark que le cimetières me paraissent festifs plus j’écris¬ plus j’t’enchante que je chuchote ou que je crie tu pries que je t’enfante des textes dépressifs noirs éclatants¬ qui forcent au pied de biche les portes de tes tympans titube comme un pantin devant tes enceintes Cherzo au Forceps tes oreilles sont tombées enceintes c’est épatant ! est venue l'ère du plus fort du plus vulgaire les rebelles sont dociles sous les coups de ma chevalière j’ai tiré sur l’hirondelle comme venait le printemps l’époque est noire et belle violente¬ j’en suis le président Zé Riu je débarque dans la rue tu vas finir avec une tête dégueulasse comme Houelbecq ouais mec coup de marteau dans les ratiches pour te clouer l'bec je vais t'éclater comme une prothèse mammaire sur la vie d'ma mère j'vais te trouer comme du leerdammer reflet du lampadaire dans les lunettes j'ai l'air d'Dahmer j'me satisfait de ce monde amer frappe de barbare tarte dans le tarin personne n'a rien vu comme Barbarin à part un vieux chat qui s'promène ça pue la pisse dans le cul de sac bétonné une lame froide dans l'abdomen tu vas crever avec une tête d'étonné(e) vazy pleure il est trop tard qd c'est ton heure les derniers cris seront étouffés par le tonnerre la vie c'est un test hein ? tu croyais que t'avais un destin ? tes intestins serviront de festin pour les clébards et les rats la vie est faite pour les lâches et les scélérats TooFunk J'arrive en Simca-1000 canines dans la gueule Misandrie quand elle seum mes rimes en 6K font la teuf J'm'agite sur 16 meuzs comme Sarri sur Kepa, Ca grattait la Que-pla au lieu d'freestyler comme les reufs J'marine une zetla pour beurrer les épinards, Et puis merde j'ai l'esprit large comme un ricain aux Emirats IPA dans la giraffe l'ivresse sociale fait ses miracles Mon rap c'est comme une pipe qui rend la putain désirable(/la pute indésirable) Des trous d'boulettes sur la poitrine, coté coeur, Poses les là tes pauvres stickers j'suis qu'un docker dans The Wire J'suis comme un boa constrictor, ou un maire déconstructeur, Jamais dans l'thème j'plante le décor comme un fumeur de puff Des coups d'fourchette sur ton bouli j'vous la met dans l'tympan J'roule jamais dans l'tempo dans ma polo d'pilote allemand, Plus récemment j'ai fait démarrer l'assemblée, J'terrasse ma santé en terrasse d'une terre en danger gros R-Mythe (JeanJean) Je reve d'amour et d rimes fraîche RAMe raiches sont mes mains car je ne cesse de m'agriper au mas d la vie Encore du rap de prolo pour les trop laids ceux qui croient gagné le gros lot en grattant au Banco pour eux que je veux que mon inspiration fasse pas banqueroute love pour ceux qui vivent pour survivre avec un coeur aussi gros que le compte de Greenspan souris on se casse les dents parce qu'on recherche la fève comme dans la frangipane faut pas mais j'en ai marre j'en peux plus de faire le mort faut l faire ce ceaumor que je jette ma bouteille à la mer c'est des SOS pour dire que les règlement de compte paye l'addition pour les deux côté de la carabine lance toujours des pieds de nez à la Kabbale avant on faisait des cabanes maintenant c'est la même batti des choses dans une cabine faut un theme faut qu on viole mon intimité kurt cobain Syrano Y’a rien d’autre qui ne peut m’obnubiler. Je m’en bats les couilles du game, je suis venu pour tout brûler. Ce son et mon sang ont copulé. Dans mes globules se balade de quoi tous les enculer. Je fais pas la course, j’attends pas les gros billets, Je veux juste un peu d’opulence et de quoi placer dans l’immobilier. Les disciples de doctrines, je les décapite par douze. Les autres ont compris la rime, bienvenue à la partouze ! Freestyle arrosé. Encore un verre à la santé Des producteurs en soutane et des rappeurs agenouillés. Malgré les pourceaux, les pourcents et les douilles, Les MC sont comme des terroristes : Tous prêts à se faire sauter. Attends, j’ai pas fini ! Je suis Satan souillant quelques litanies, en boucle. Y’a rien d’autre qui ne peut m’obnubiler. Je m’en bats les couilles du game, je suis venu pour tout brûler. Pompier aux armes, C’est l’retour du Dingos Marseillais 13 fois plus vénère, croise la plume pour la guerre, C'est sale, c'est du altermutants engatsé, J'avais pris ma retraite mais j'ai rechuté... Au fur et à mesure, mon rap les aura à l'usure, Au four après la mort ma rime en guise de sépulture Les prières plutôt au vélodrome qu'à la bonne mère, Je m’égare encore, ronge moi Alzheimer Jamais trop d'humeur quand il s'agit d'écrire Les rappeurs en toncar des faux tiequar cartonnent et déblaterrent de la de-mer bien vicecer quand toi tu grattes le paplar avec tes vicères, je vis, tu sers des sur ma vie, mais pour moi c’est fini Tu cries oh Fraté, tu m’as pris pour Fratelini Hors de question que je me tempère, Sur une fat prod d'anakin Chino sa mère !!! Tricks Je viens saigner le mic, l'ouvrir à coup de scalpel Je veux dissequer ce beat, découper le morceau en duxelle Dans mon égo trip j'aimerai rentrer dans les esprits, réveillez les gens ankylosés dans leur confort de vie. Il est temps qu'on change, revoir nos priorités, notre avenir pour de l'argent on est prêt à vouloir tout détruire Ecoutez bien les quelques mots que je vais balancer sur l'instru le rap est une forme de poésie pour les artistes de rue. J'déballe mes pensées, sur mes essais, sur mon pc, sur mes wc, j'ai surement laisser quelques traces sur les bancs du lycée, Evite les beats et les feats, t'as pas la niveau pour la suite, entre le click et le kick, je kick la zik, yeah Mes mots résonnent, se répetent, ça t'entête comme une illusion parfaite t'aimerais qu'une chose c'est que ça s'arrête Entrainer dans mon tourment, tu vois des flashs, T'es le prochaine mort au tournant, j'annonce le crash BlackJack On me reconnais a ce rictus satanique, Tu me crains mais tu veux me voir comme le contenu de la valise Ma présence brise le silence et l espoir Y a de l excellence dans mon art En pleine nuit je viens te hanter je traîne avec peine et désespoir Asperger d essence, écartelé ou broyer Je sais plus quoi inventer pour m enjayer J ai inséré le mal dans le coeur des hommes afin de mieux les soudoyés Attirés pour palper ou se marrer A tous les coups ça a marché Libre à toi d aller aussi loin que t inspire les cris et le sang Prend cette arme dans ta main,viens descend Je t ouvre les portes du 666eme Innondation d hémoglobine dans les couloirs du domaine Scalp et chaire humaine cousu sur les épaules de mon peignoir Tortionnaire minutieux je conserve les yeux pour m en faire des colliers le soir Hé bé petit, t es tout pâle qu' est-ce qui t arrive??? Aucune chance de survie comme 1 corps lesté au fond de la nive
4.
COUPLET J écris comme possédé, touché par 1 malédiction La plume assasine, chaque instru est 1 ordre de mission Mon âme dans les abymes en détresse cherche 1 respiration Mais l air est putride l industrie génère un tas de pollution Ou sont mes MC'S acharnés porteur de messages Dj scratch !!! C est comme ça au on se soulage Cicatrices saillantes sur le corps ou enfouies en nous Nos blessures des munitions pour remplir nos plet-cou Et on se défonce à représenter les nôtres Chacun sa motiv, mais la même réglé pour tous Gachepas 1 goutte de salive Impro ou texte, studio ou freestyle Style soigné ou sale Mais t inkiet toujours solide On rap cru du crépuscule jusqu'à ce que le soleil se lève Jusqu'à épuisement, la rage creuse des sillons sur nos lèvres Eux célèbrent le matériel et l individualisme Nous c est ensemble qu' on est plus fort et cette culture nous relie REFRAIN x 2 la source est presque tarie Le vrai HIP HOP se meure Réveillez vous les MC'S C est une question d honneur Dans les caves il est né Le son des opprimés Le vrai, que rien au monde ne pourra acheter COUPLET Le rap evolu, les modes les styles depuis les années 2000 Du meilleur au pire, tant de soldats derrière leur mines Hélas, certains ont marchés dessus et tué le délire Ça sent le naufrage, trop de trous dans la coque obligé de le dire Ils imitent les cain-ri de la pire des manières Et c est ces même trous de balles qu' on finance pour mettre en lumière Je vais pas démissionner, parce que je me reconnais pas la dedans Chevrotine sous le sommier comme 1 ancien combattant 9.7 époque break, déjà à salir mes survets, puis le démon du mic débarque et s empare de nos têtes 1ere mix tape, Dj Magik enregistré sur cassette Prophète de la Ge-ra, rien ne nous arrête HOMICID SQUAD, la Racine, le réseau s étend Fier de lutter et de voir grossir ce mouvement Profession MC hasta la muerte Je partirai le dentier accroché au micro tu le sais REFRAIN x 2
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Couplet 1 Ça commence par un G, simple, efficace, laisse un micro dans la pièce, fous le Chino à la basse, cours chercher des renforts, c’est coup d’état dans la basse-cour, charmés sont les fans, désarmés sont les jaloux, j’ai raté mes jalons, des boulets sur mes jarrets, si demain j’arrête, faites que demain ne soit jamais, je rappe à l’ancienne, comme la mode des survet’ de Chine, après la scène, je suis trempé comme une serviette de gym, j’aime le rap, les propos qui perforent l’échine, pas celui des ados qui s’appuie sur le langage des signes, alors comme ça tu fais du rap authentique ? Tu transpires le vide comme une promesse politique, c’est pas joli fils, c’est pas poétique, en fait, c’est keud, voué à disparaitre comme les caisses de skeud, j’aime ni le flow, ni le refrain, ni les choeurs (à la limite), j’aime la musique mais je préfère les cuts. Refrain Les grosses caisses, les faux fers, les faussaires Les prophètes, les commères, le commerce Les promesses des cortèges de faux frères Les process, les mots lèges et sommaires (c’est pas mon rap) J’aime pas ton rap, amigo, j’aime pas ton rap x3 KinChino 4, mon gars, ramène pas ton rap Couplet 2 Je sais que le monde c'est pourri, je sais que le rap c'est pas beau, je sais que les meufs c'est méchant, je sais que les gars c'est salaud, je sais que la vie c’est nul et je sais que le monde est barjot, stop ça va, me le répètes pas, 8 fois par jour, je suis pas fan pardon, des gars trop, négatifs, steuplait me ramènes pas tous tes im-pératifs, fais pas la diva, fais pas l’im-pératrice, fais pas le malin si tu tiens à tes ratiches, c’est Gaminho, c’est positif, c’est La Racine, c’est banal, Altermutants, KinChino 4, c’est la province et Panam, viens pas me souler man, j’aime que le bon cinéma, vide intersidéral entre ta musique et moi, c’est dramatique, c’est pas d’époque, la comédie d'la vieille école, on reconnait le parigot, qui rêve d’imposer que ses codes, c’est sans diplôme que je pose mes tripes, c’est sans les vues, sans leur aval, et sans les clics … mais ça fait bouger ta petite. Refrain Les grosses caisses, les faux fers, les faussaires Les prophètes, les commères, le commerce Les promesses des cortèges de faux frères Les process, les mots lèges et sommaires (c’est pas mon rap) J’aime pas ton rap, amigo, j’aime pas ton rap x3 KinChino 4, mon gars, ramène pas ton rap Outro Fais un effort, loin de moi à la limite Merde, C mon oreille kd meme C pas sympa quoi Ca n’engage que moi
6.
Libre comme l’air mais livré à soi même j’ai plusieurs têtes à soigner: je suis l’hydre de Lerne que de dilemme que de migraines dans mes boîtes crâniennes, ternes à faire pâlir la pharmacienne Ma première tête a des problèmes avec le système elle s’estime victime de cette vie que j'aime elle pense le contexte un peu extrême et puis elle aime débattre sur tous les thèmes la deuxième elle un peu bohème ne pense qu’à ses poèmes elle voudrait être la seconde, ne pas avoir de troisième jalouse elle vise une place de plus dans le barème stratagème, je passe sur la première dizaine tant je redoute leurs têtes à têtes qu’à y penser je suis déjà moins zen leur rhétoriques me débectent je redoute que toutes mes têtes s’écoutent car l’inaction s’en délecte... et j’ai mal à mes têtes,sous mes crânes une tempête mille idées tapent dans mes tempes et contredisent mon être quand le monde se soulève que je reste en colère quand j’avale des couleuvres avec ma langue de vipère quand ma seule douleur c’est de pouvoir tout perdre le serpent se mord la queue se croyant l’hydre de Lerne… quand tout me concerne... quand 1000 idées me gouvernent... quand plus rien ne se discerne... je me crois l’hydre de Lerne… vous-ai je parlé de la plus coquette la 101eme; diadème sur la tête c’est vrai qu’elle est belle mais c’est quand elle est muette que je me rappelle l’importance du superficiel. celle que j’appelle la 102ème est utopiste et se sent pousser des ailes ses pensées sont aériennes alors parfois je rêve avec elle. la 103eme est maladroite pleine d’oedèmes s’emmêle le cou, forme des noeuds se prend des coups se fait des bleus 104eme est triste et me fait de la peine elle s’enracine proche des chrysanthèmes constamment dans ce spleen qui la fascine elle nous bassine et file le bourdon à ses voisines et ma cervelle dans tout ça est bien migraineuse porter autant de caboches rend la vie vénéneuse … et j’ai mal à mes têtes,sous mes crânes une tempête mille idées tapent dans mes tempes et contredisent mon être quand le monde se soulève que je reste en colère quand j’avale des couleuvres avec ma langue de vipère quand ma seule douleur c’est de pouvoir tout perdre le serpent se mord la queue se croyant l’hydre de Lerne… quand tout me concerne... quand 1000 idées me gouvernent... quand plus rien ne se discerne... je me crois l’hydre de Lerne…
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Je refuse d'être un phare passke déjà... chuis pas une lumière et je crois qu'il est trop tard c'est foutu m'a dit la Lune hier en bas il nous reste plus que la prière et moi je crois pas en dieu je préfère les trous dans le gruyère eux ils sont vrai c'est mieux fous moi la paix que je sirote pepèrement un vrai mojito pepper mint j'te dis qu'tout est permis puisque l'existence est faite d'incidents j'croque la vie comme si j'avais 36 dents aussi vrai que les citrons sont anti-oxydant ainsi donc le bruit court que les ouïghours appellent encore au secours dis-moi seulement que j'me goure chuis pas là pour Faire des grosses stats j'laisse les stars se masser la prostate poto j'en ai marre et j'en suis au stade à me taper la teub par terre Esaïe 11-4 enfant de l'histoire moderne et de la chimie élémentaire chuis seul au monde au bout de la chaine alimentaire me demande même pas quel est mon charo c'est la zizanie chuis au sommet comme le Kilimandjaro° en Tanzanie on va tous passer à la casserole comme une Panzani c'est intense l'ami tout est confu... fumeux comme le coffee Néanmoins, j'ai du flaire comme Agaguk. je mise pas sur le look j'navigue à vu chuis pas le captain cook yo j'attends pas que les portes s'ouvrent chuis prêt à déclencher la foudre j'détourne pas les yeux quand les gens souffrent partout ça sent le souffre je représente tous ceux à bout de souffle
8.
Partie d'ball trap j'vois Macron shooter la colombe J'vois que le rap c'est la Colombie dans les narines des confrères Dans l'bal des pompiers j'ai vu la musique à chiffres Qui tournait comme une ado en manque d'attention ou d'un père En période sombre je marche sur du rap à l'ancienne Y'a plus vraiment de nostalgie depuis que la mémoire se vend Depuis qu'la France « a des valeurs » je vois des gens sans gêne, Je vois des gens sans voix et des juristes qui se mentent La s'maine dernière j'ai vu passer la s'maine d'avant, J'éructe assez ma sève d'Adam (sperm sperm) pour zapper qu'le temps m'fait les poches J'écris ma vie comme la France dans un livre d'histoire, Le samedi soir à la télé j'ai vu que la France était moche L'amour m'appelle comme le kebab du coin d'la rue 2020 ça fait d'la peine comme une fessée qu'est pas volée, J'suis pas fier de mes revenus j'me fais discret comme Bolloré, C 'est pas donné l'avenir tracé comme sur une fiche à Delarue Le truc, j'le vois, C'est triste je vois, Ca pique donc je bois à la santé d'la soif, Le qui, le quoi, je craque et j'le vois, Ils crachent leurs professions comme des voleurs de foi On est casés comme des casses-croutes, blessés comme des casses-cous Blasés quand l'état s'mouche et snobés par les passes droits Peintés quand les heures s'couchent, touchés comme des rinces-doigts, Rincé quand ta dame s'douche c'est vis ta vie et casse toi L'amour est loin j'discerne à peine ses traits cassés, Faut qu'j'arrete de m'tracasser j'ai la migraine qu'est pas passée J'fais l'coq comme un papa seul à la sortie d'la maternelle, On sait qu'on s'ra consommés comme un pouce bleu dans l'internet Je vois les fossoyeurs publics tous les 14 Juillet Je m'écrie « Vive la République » en taclant dans l'huissier Ma ruse m'efforce à faire comme si ça valait l'coup Moi j'refuse d'avoir les couilles de leur système dans la bouche J'suis pas Le Corbusier je m'éparpille sans fin, J'ai les papilles sans foi frustrant comme un pétard sans feu J'ai vu l'enfer en TT tout l'été Entêtée comme l'était ma rage en traître dans les règles du jeu Le truc, j'le vois, C'est triste je vois, Ca pique donc je bois à la santé d'la soif, Le qui, le quoi, je craque et j'le vois, Ils crachent leurs professions comme des voleurs de foi
9.
COUPLET 1 : Tu sais la vie te mets des claques, des baffes dont tu te souviens, Les meufs, c'est la même chose sauf qu'à la place tu prends des pains. J'ai toujours pensé qu'un jour que j’pourrais toutes les satisfaire Devenir l'amant parfait pour toutes les femmes sur la terre. En vrai je suis encore en train de passer des heures a maté des culs sur tinder, Les meufs sont pire qu'une putain surprise dans un kinder. J'ai trop donné mon coeur a des bitchs qui l'on brisé, Je leur ai donné ma confiance, résultat j'reste traumatisé. J'ai trop mal tisé les premières fois que je me suis fait tej, Je suis resté dans ma chambre avec du sky pour mon mon pti dej, Combien de fois j'ai pensé que l'amour n'avait pas de limite, Combien de fois j'ai pensé que la meuf était celle de ma vie, Combien de fois j'ai pensé que j'avais tout réussi, Mais rien de tout n’est vrai, j'ai trop donné dans les échecs Les ruptures j'en ai fait les frais, à force de payer j'suis à sec Mec fais Belek, Check ta tune avant d'envoyer les chèques, Certaines aiment les kopeck, bien plus que ta petite kekette REFRAIN : L’amour peut détruire tes valeurs L'amour peut te faire prendre la fuite L'amour fait grandir la rancoeur L'amour fait qu'tu t'prends les pires cuites COUPLET 2 : Heureusement que celles que j'ai connu n'étaient pas toutes des michtos, Même si j'vois que certaines montrent de plus en plus leurs miches tôt, Elles n’ont pas l’âge et passe leur temps à faire des snaps, passe leur temps à changer de sapes Avec des marques que je connais aps Trop de filles superficielles, trop de strings super ficelle, trop de fesses dans ma story, Trop de sex, j'en suis sorry. Faut que j'arrête de perdre la tête avec des fantasmes mythos, tout ce qu'on te vend C’est du vent qui se cache derrière une photo. J'aimerai trouver la femme que me fera oublier mes songes Parce que vivre dans ses rêves c'est oublier la vie. Ensorcelé par des succubes à chaque fois je replonge, C'est comme si je voulais souffrir d'un plaisir asservi Je m'en bats les couilles de passer du temps à chercher la bonne, Je me suis pris des douilles mais dans l'histoire c'est qui la conne. Un jour peut être j'aurai guéri, je me relèverai comme à chaque fois, Comme un guerrier je suis aguerri, j'apprends à chaque combat. REFRAIN : L’amour peut détruire tes valeurs L'amour peut te faire prendre la fuite L'amour fait grandir la rancoeur L'amour fait qu'tu t'prends les pires cuites
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Couplet 1 Je cherche encore l'amour dans l'oeil d'un dépressif, travail d'hérétique, jamais n'hésite... la haine est partout Je cherche l’espoir mais y a rien d'esthétique, le spleen c'est poétique, travail d'équipe, c'est pathétique... la haine est partout C'est dans les moeurs et les us, pourquoi tu t'uses à jouer de ruse, au fond des bus, dans tous les bustes... la haine est partout T'avais cru faire le plus dur, le coeur est brut, j'attends la chute, tu les éduques mais les Brutus font que ... la haine est partout Je rappais la rage au bide, j'ai vu mincir l'éphéméride, je te laisse miser sur le mérite, je sais que... la haine est partout Avec les rides, j'ai des pensées qui fusent, noircies comme peintre au fusain, une autre muse à quoi bon... la haine est partout Si tu t’épuises et vises encore, l'union des hommes Si tu méprises encore à fond le chant des sommes Si tu leurs donnes du crédit, tu seras suspect, tu seras louche Tends la paluche et tu verras, la haine rst partout Refrain On parlait d’amour, quand j’étais minot j’étais pour Mais j’ai vu les hommes se déchirer (de la haine) On parlait d’amour, quand j’étais minot j’étais pour Mais j’ai vu les âmes se résigner (partout de la haine) Chacun pour soi, tous ont raison, l’amour est mort, triste saison Récolte les fruits non désirés (de la haine) Chacun pour soi, tous ont raison, l’amour est mort, triste saison On a tout dénigré même l’amour s’est désistée (partout de la haine) Couplet 2 Si tu penses que l’aube et les premiers rayons nous sauveront, tu ne verras que Soron parce que la haine est partout Toi t'es de ceux que rien ne corrompt, parce que tu touches à que dalle, du pouvoir et du pognon, l'ami c'est comme ça qu'ils t'auront Ton prochain sera ton casse-dalle, pour du métal, pour du liquide, si y a litige, tu les mutiles, pour le pouvoir, oublie l'éthique L'amour est parti si vite, dans le coeur de tous les civils, on s’évite car on sait trop bien que la haine est partout La haine est partout, le mal est fait, l'homme il est faible, y a que les fables, qui disent encore que l'homme est fiable, c'est dans des flaques, qu'on règle un différend, combient de faits laissent l'homme indifférent, rien ne l'effraie tu sais la haine est partout On parlait d’amour, quand j’étais minot j’étais pour, l’incendie progresse, jour après jour dans les alentours, on parlait d’amour, quand j’étais minot j’étais pour, tout est tombé dans l’oreille d’un sourd. Refrain On parlait d’amour, quand j’étais minot j’étais pour Mais j’ai vu les hommes se déchirer (de la haine) On parlait d’amour, quand j’étais minot j’étais pour Mais j’ai vu les âmes se résigner (partout de la haine) Chacun pour soi, tous ont raison, l’amour est mort, triste saison Récolte les fruits non désirés (de la haine) Chacun pour soi, tous ont raison, l’amour est mort, triste saison On a tout dénigré même l’amour s’est désistée (partout de la haine)
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Matin après matin au commencement de chaque journée j'élabore mon plan Jean-Jean J'enfile mon super juste au corps mes super boots mon super lasso ma super cape ainsi que mon super masque Au seuil de cette nouvelle journée j'avance déguisé en « foulien » aujourd'hui je peux pas me louper chaque jour depuis que je suis en âge de montrer aux anciens que je peux sauter par-dessus les taureaux j'essaie comme tout le monde incognito de décrocher le soleil en pédalant comme un fou en surface à la cool la compétition faut pas la montrer la pression glissée en surface tranquille comme canard Mais je vais réussir l'ascension de ce mât de cocagne réparer les injustices et les cocards Grimpé tout en haut tout en dilettante devant mes soi-disant amis comme highlander le prix ne sera que pour 1. L M M J V S D PRINTEMPS ETE AUTOMNE HIVER BANG BANG je suis prêt à tout pour le décrocher BANG BANG. on m'a dit c'est ça la destinée BANG BANG. faut socialement vous élever BANG BANG BANG BANG BANG BANG tous les jours endimanchés BANG BANG. faire comme si de rien n’été BANG BANG. ne faire voir que la facilité / Attraper le soleil depuis une pâquerette Pour toujours jeune a jamais le prix ne peut revenir qu’à un jeune pour cela qu'on expérience de plus en plus tôt même si l'expérience s acquiert avec le temps le temps nous on en a pas peut pas être blanc-blanc Walter devient Heisenberg De toute façon le monde est à nous c'est pour cela qu'on veut le décrocher pour l'exhiber en tableau au-dessus de la piscine comme Tony Montana moon boots on écrase tout ce qui pourrait pousser sur notre passage Est-ce que l'on a appris quelque chose nous c'est le mât de cocagne qu'on aimait monter ensemble comme Walter aimait la meth blue l'important c'est de faire et pas d'avoir fait presque fané je rêve d'aller cueillir avec mes amis des pâquerettes L M M J V S D PRINTEMPS ETE AUTOMNE HIVER L M M J V S D PRINTEMPS ETE AUTOMNE HIVER CHORUS Kinchino JeanJean car ce pourrait être n'importe qui mais aujourd'hui plus personne ne veut d'être n'importe qui Plus besoin de s'évader pour cela suffit juste de se planter devant un écran comme une pâquerette et essayer d'atteindre le Soleil [scratch] Veux être centre d'amour dans cette société unipersonnelle Pour cela on a filtré comms. Story et pouce en l'air fais attention quand tu réponds à tes pseudo amis devant la route il pourrait t’arrivé un accident lorsque tu te regardes dans l'océan tu pourrais te noyer comme Narcisse BANG BANG. Moi ce que j’aimais cette famille. BANG BANG. On m’a dit la vie c’est tout seul garçon BANG BANG. Tu dois être le meilleur parce que la vie c'est comme ça. BANG BANG BANG BANG BANG BANG. Ah si je te trouve ce shootgun. BANG BANG. Faut que je retrouve ce shootgun CRAC CRAC. Retrouver celui qui est derrière tout ça. POM POM POM POM BANG BANG je suis prêt à tout pour le décrocher BANG BANG. On m'a dit c'est ça la destinée BANG BANG. Faut socialement vous élever. BANG BANG BANG BANG BANG BANG. Ah punaise ce que je voudrais BANG BANG. Faire pousser ce sur quoi je suis monté BANG BANG. La grandeur, ces racines, ces effets. Attraper le soleil depuis une pâquerette
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dis moi Qui pourra calmer la colère je fais du sur place même qd je cours à perdre haleine dans nos coeurs c'est le froid polaire ici on ne parle même plus d'amour demande à Van Halen tout est si désolant tout le monde accuse tout le monde° mais y'en a pas 10 000 des Zola impossible de discuter ils nous divisent et nous on perd notre temps à s'disputer putain nos députés sont devenus des pantins... la France est morcelée on rêve encore c'est laid que le loup peut s'faire boufer par le porcelet la paix est plus fragile que d'la porcelaine De la haine... Partout de la haine efrayés par les dégâts sionistes les plus cons deviennent négationnistes a croire que l'extrême-droite et la grande bourgeoisie ont gagné partout... retour à l'ère des barbouses lobbyistes et gouvernants c'est la grande partouze ils nous enfument° mais c'est pas avec des têtes de beuh que des têtes de noeud range ton nerf de boeuf ma rage est destructrice comme une grenade dans une aire de jeu nique la tradition des croques-morts font de la Terre un lieu de perdition Meteors de Pégase dans leur dentition seule la lumière nous rassure juste un semblant de rayon solaire pour exister, soigner des blessures ça m'angoisse comme un dessin de David Olère
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1er couplet: Chacun son parcours/ mutin prit de court/ putain qui compte à rebours/ vécu complexe comme toujours/ ce que gâche le discours/ quand 1 marche 10 courent/ c'est 1 pour la rime/ 2 pour la propagande/ à qui profitent les crimes?/ quand i s'le demandent/ i pointent leurs ennemis/ les p'tits, les démunis/ la bouche pleine de mépris/ nient les contextes de survie/ i s'construisent une image par opposition/ l'utilise sans modération/ bâti sur la domination/ pas choisi leurs nominations/ on se les réapproprie par obligation/ on a compris, yaura pas de remise en question/ c'est tout réfléchi/ quelques diversions/ beaucoup d'inertie/ 10 versions/ et l'avis du jury/ ma transgression/ l'ordre établi/ nouvelles appellations/ fils de brute, héhé/ langue de brute, okay/ Refrain: le poids d'leurs mots/ dans leurs livres de mort/ l'ont posé comme un sceau/ l'ont posé comme un sort/ capitalisé illico/ dans le langage du corps (x2) 2ème couplet: les gens conversent/ c'te langue compresse/ des pertes et des pertes de justesse/ alerte, ça disserte sur la pureté de l'espèce/ reprendre fatigue/ i veulent défendre qu'on est susceptible/ pour eux des broutilles/ pour nous ça bousille/ du taff sur soi, la sagesse/ quelques tafs pour moi, fumée épaisse/ le brouillard se dissipe/ débrouillards et disciples/ part du principe/ que tous on participe/ à l'évolution du langage/ à la création du verbiage/ du sens dans le stock de mots/ renseigne sur l'époque et ses taux/ de pression/ d'imagination/ ce que nous taisons en dit long/ confirmé par Dr. Fanon/ confiné, dans leur collimateur, j'demande "pardon?"/ j'me fais gonfler comme un gars qui connaît pas les procédures/ j'ai signé un contrat plein de charabia pour rendre ma vie moins dure/ Refrain: le poids d'leurs mots/ dans leurs livres de mort/ l'ont posé comme un sceau/ l'ont posé comme un sort/ capitalisé illico/ dans le langage du corps (x2)
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a4 pliée en 2, je crayonne, brouillonne une idée ou deux qui embryonnent j’ bégaye, bafouille, répète puis scande 2 ou 3 phrases un peu couillonnes j’marquerai pas l’époque ce texte sera banal comme le mec qui le clame mais après tout y’a pas de mal pas d’équivoque à n’être au maximal qu’une anecdote quand le hasard et le destin se télescopent s’excusent-ils ou s’accusent-ils de despotes? leur dialogue ressemble t-il à deux soliloques? la grandeur de ces questions m’interloque moi, petit interprète, sans consistance griffonnant son mal être non sans mal mais de simples lettres justifient-elles une existence ? ça, ça m’étonne, loin des cas d’école bouillonne sa raison d’être dans quelques gouttes d’alcool coeur instable triste faribole s’admettre vivant par une cabriole j’ai un corps qui s’érafle et se blesse àl’étroit je mesure ma petitesse j’ai une tête qui me vexe, me rabaisse à ma condition d’Homme sans politesse que suis-je pour ce monde? pyromane ou feu de détresse ? peu de chance qu’on me réponde alors je prie comme un vendredi 13 quand je souffle mon ennui je ravive les braises les questions abondent, les raisons se taisent je ne suis qu’une seconde et l’horizon me pèse. un être commun, un ahuri dont le coma se nomme la vie soumis au jugement d’un jury qui me plongerait dans l’oubli comme toutes ces erreurs que je n’ai pas commises une vie qui trop souvent s’économise une vision à la petite semaine la recherche d’un bonheur qui traumatise la peine un quotidien qui somatise suis-je le maître de mon coeur ou l’esclave de mon ego? porte t-il le malheur comme un étrange fardeau ? quand je crie autour de moi je n’entends que l’écho d’un monde sans saveur qui se noie dans un verre d’eau un déluge sans sauveur petit humain cherche à dompter sa peur médusé sur son radeau joint ses mains regarde en hauteur s’adresse et crie au dessus de son drapeau y a-t-il un être supérieur ou ne sommes nous condamné qu’à essayer? quand pourrais-je ne plus être le déserteur, sans tutelle, sans conseiller? être suivi,voir quelqu’un, antidépresseur, envie de rien mes petits rituels, parler au chien, pourvu qu’elle se renouvelle mon ordonnance s’arrête demain… que faire de ses deux mains? je suis pas béni des dieux moi quand je fais des demandes ça reste vain. on n’est pas grand chose ça fait peu de gâchis si tu te croyais grandiose en étant que moyen, découvre que t’es petit marchand de rêves mis sous le tapis mais l’importance c’est pas la taille hein? sauf quand tu joues ton destin à la courte paille je suis vivant, être rien c’est aussi ce qui m’apaise je suis vivant quand le vent souffle je ne suis qu’une braise je suis vivant quand il me pousse depuis mon trapèze je suis vivant quand le vide flirte avec un bord de falaise je suis vivant la sensation de vie après un malaise je suis petit car depuis chez soi on ne voit pas l’oiseau sur son toit. je suis petit par mes bassesses mes paresses mes défauts. je suis petit car toutes mes forces ne pourront rien changer au fléau ni remettre les pendules à zéro, les idéaux font office de déco je suis petit car mes rêves sont trop grands je suis petit car je ne saisi ni hier ni demain ni maintenant je suis petit car je suis un homme je suis petit car au final je ne suis personne je suis petit. tout petit. Petit. Tout petit. Un homme. Personne.
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Couplet 1 x Zé Riu des fois j'entend son soufe froid sur ma nuque combien de fois j'ai frôlé la Mort je m'en souviens pas... elle m'a servi des godets, suivi dans la rue, hola guapa le chien qui ne fait pas de bruit c'est celui qui mord pendant que je dors La Grande Faucheuse pose sa main squelettique sur mon épaule c'est pas mon intelligence qui m'a sauvé la peau...° combien de fois chuis rentré torché en scooter en me disant que Tornado connait le chemin le son à fond dans les écouteurs je fais comme je peux, on verra demain Izanami m'a déposé un baiser dans le cou C'est pas compliqué de crever... juste une embrouille un mauvais coup petit regarde pas quand tu traverses... et paf après le soleil vient l'averse se dit le tox comme une épave vazy Compare le nombre de synonymes pour mourir et sourire... tu comprendras que le monde dans lequel on vit me donne envie de courir Je continuerai d'écrire c'qu'on te laisse pas crier on va tous vriller, commence à prier passke c'est ptet demain qu'on va tous griller Refrain C’était moi Couplet 2 x Gaminho OUHH, encore une fois c’était tout proche, dites à mes proches que j'irai les mains dans les poches et rien à foutre, je la croise au foot et dans les stades, je crois qu’elle me chouf, depuis l’estrade je leur dirai tous que pour les stats, partir à 26, c’est respectable, dans certains coins, sur certains points c’est rester sage, dites à ma mère qu’il restait que l’âme, car je veux pas la voir baliser, ça je l’ai trop fait, gars combien de fois, je me suis vu partir sans valise ici la mort de tout se moque à quoi bon rivaliser ? Des fois je l’ai vue, car j’ai bu quand la soirée s’arrosait, je l’ai vu s’approcher pour quelques propos mal dosés, des gars pas fiables sur qui tu peux pas t’adosser, souvent cabossé, mais comme pour la CAF j'avais pas le dossier, elle a tourné sans mettre le cligno, j’étais un peu court, ça donne l’histoire d’amour d’un scooter et d’une clio, j’ai vu sa faux de près, pour de vrai, te fatigues pas pour l’or, j’me contenterais d'une dalle de grès. Refrain C’était moi
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C'est toujours les mêmes thèmes, les mêmes peines, les mêmes scènes, les mêmes scènes, les mêmes peines, les mêmes thèmes GenGen B T EMBOITER l' pas À l'intérieur ou à l'extérieur de notre tour de Babel on vit tous une journée en enfer comme John McLane ESSAYER de sortir la tête de l'eau ou les marrons du feu notre insouciance passée au crible on en devient un verre comme l'incredible ET CREDULE on rêve de finir comme Crésus Les années passent on se doit de travailler la force chaque jour comme Obi-Wan Kenobi FAIT PAS LE FORCEUR plus qu'un nom de groupe beauceron un (véritable) acte de foi R M Y T H Blaze c'est comme ça on place une pierre à chaque jour d'enfer ça nous fait un gros tas les gens y viennent skier dessus chaque jour durant toute la saison d'hiver REFRAIN Notre emblème vivant depuis 1 9 9 6 R M. Y T H E Plus qu'un nom de groupe beauceron un (véritable) acte de foi. R M. Y T H E Sortie de notre trou on secoue notre argile et comme dit Gilles R M. Y T H E (Scratch) je suis un King comme Martin Luther Notre emblème vivant( depuis 1 9 9 6 7 8 9 10 jean jean dj peavy Faudrait que tu leur dises qui t es toi et qui fait quoi avant de passer la seconde moitié de ta vie Dis papa quand c'est qu'elle passe la démocratie je sortirai de ma crevasse pour aller la tarter peut-être que c'est ça qui faut pour nous en sortir leur montrer que peu importe surface peuvent plus faire d'enclos Ermite c'est pas cacher c'est pas dans son coin c'est juste quelqu'un qui veut pas ajouter un coin à toi coin coin Ermite c'est personne, c’est personne C'est quelqu'un qui prend des instantanés de vos vies Jack Beauregard Quelqu'un qui vous montre où sont les limites de leur système et où ils cachent leur or pour pouvoir ainsi la détruire ermite son nom est personne comme Terence Hill REFRAIN
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Mais qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Je supporte plus comment on se comporte Cette manière de faire m’épuise Je peux plus agir de la sorte Faudrait que je fasse semblant d’être heureux Que mon quotidien c’est l’éclate Ouais mais ma vie, tu sais mon vieux N’est pas un post sur Snapchat Je me fous de cette série qu’il faut absolument avoir vu Donne-moi des nouvelles des tiens, pas d’un dragon ou d’un malotru Je veux bien être une oreille, l’épaule qui t’offre un peu de repos Mais en aucun cas je ne serai le faire-valoir de ton égo Plus envie d’être courtois avec ces publicitaires de leur vie Remporter des concours de bites ne m’a jamais ravi Au fond je vous aime, mais lassé de ces cérémonials J’m’envole loin du monde quand les faux semblants s’installent Car je ne fais que constater que le groupe gomme l’authenticité De relations profondes qui peinent à subsister Contre soi on doit résister, pas céder à la facilité Même si dans le regard des autres, on a besoin d’exister Philanthrope associable (*4) Je suis dans ma bulle, rien à foutre si des gens trouvent ça égoïste Je les connais pas, qu’ils surjouent leur personnage d’altruiste Toujours de sortie, pourtant il n’aime rien C’est mon antithèse, le misanthrope mondain Il se donne des airs blasés, toujours un peu désabusé Personne ne sait vraiment s’il s’est déjà amusé Il squatte les bars tendances, mange la cuisine à la mode Mais critique ses semblables qui répondent aux mêmes codes D’ailleurs critique tout, caricature du Parisien Nihiliste des brunchs du dimanche matin Baratin sophistiqué comme s’il était à la télé Il aime s’astiquer les neurones, écoute sa manière de parler De râler avec un peu de condescendance Attitude désinvolte pour se donner de la prestance Prestement, j’évite ce genre de spécimen Précisément puisqu’il se pense un peu à part de l’espèce humaine Philanthrope associable (*8) Je garde un oeil sur ce monde même si j’ai pas l’air àl Mais j’ai du mal à quitter mon ermitage mental Instinct de préservation ou peut-être mauvais reflex Trop d’humanité pour ce monde, trop d’empathie pour ce siècle On dit que les artistes sont des éponges à émotion Mais je n’absorbe pas à l’infini, parfois il y a saturation Plus vraiment l’énergie de gérer tous ces sentiments Celle qu’il me reste je la réserve à mes enfants principalement Non je ne suis pas distant, j’essaie seulement de me ressourcer Trop souvent à fleur de peau, plus vraiment moi quand je suis stressé Le genre pas de bonne compagnie, que t’emmènes pas à un dîner Réfugié dans mes synapses pour pas assumer tout ce ciné C’est pas par méchanceté, il n’y a rien de personnel Parfois je ne me sens même plus la force de répondre à un simple appel Ne m’en tenez pas rigueur, ne vous faites pas de mauvaises idées Mon coeur vous aime, mon âme hiberne, mentalité d’ursidé
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Couplet1 : Les gars d'l'équipe qui me racontent qu'un producteur est là Et moi j'suis dans les vapes à trop me plaindre que la batte est light Faudrait qu'j'm' applique faudrait qu'j'me prépare mais j'm en branle J'suis lunatique et j'arrive en retard mais j'm'en branle Encore une frite dans la be-bar j'débarque le bide en I J'graille à peu près tout comme un daleux au fond d'un bidonville Faudrait qu'j'arrête de m'tuer si vite mais j'm'en branle J'ferme la porte et j'graille ma pizza car j'm'en branle Elle me fait les yeux doux,me dit que j'suis spécial Elle m'relance, ses hanches font la danse sur son p'tit boul bestial Faudrait qu'j'l'honore faudrait qu'j'l'a ménage mais j'm'en branle C'est pas la mort qu'elle aille voir ailleurs si j'm'en branle Elle voudrait qu'j'me reprenne, que j'reprenne mes études Que j'fasse pleurer les thunes et qu'on s'envole en lune de miel Faudrait qu'j'arrête de faire du son mais d'toute façon j'm'en branle J'trouve l'idée belle mais j'te l'ai dit de toute façon j'm'en branle Refrain : C'est pour les branlouses des affaires, Du love ou des affaires gros y'a pas l'temps y'a rien à faire On secoue fort nos pruneaux secs, conformes à nos préceptes On s'en gigote les gnoccis à 7 milliards dans la secte C'est pour les branlouses des affaires, Du love ou des affaires gros y'a pas l'temps y'a rien à faire On secoue fort nos pruneaux secs, conformes à nos préceptes On s'en branle qu'est ce tu veux avec tes soucis plein la tête Couplet 2 : J'débarque au square, j'ai gratté toute la journée J'arrive pour kicker ça, en freestyle, j'ramène toute ma fournée Faudrait qu'j'arrête de m'la jouer bad boug mais j'm'en branle J'ai pas la tête à rester dans t'thème mais j'men branle Le rêve d'unefin de vie en douceur aux Maldives Une douze heures en diamant, au volant d'une toro-machine Faudrait qu'je maille faudrait que j'épargne mais j'm en branle J'ai pas la thune tej moi cette visa moi j'men branle La France est belle, la France est chaude la France est consentante La France est telle qu'elle en oublie qu'on devrait tous s'entendre Faudrait qu'j'fasse çi faut qu'jsois ça mais poto mois j'men branle J'suis concentré dans es rasades car poto moi j'men branle La tête dans l'sku le stylo scrute la fin du texte Recherche la phase du siècle dans un fond d'whiskey du Wessex Faudrait qu'j'la trouve pour éclater ça mais j'men branle J'suis dans ma bulle et j'fais mon bout d'chemin sans trembler Refrain : C'est pour les branlouses des affaires, Du love ou des affaires gros y'a pas l'temps y'a rien à faire On secoue fort nos pruneaux secs, conformes à nos préceptes On s'en gigote les gnoccis à 7 milliards dans la secte C'est pour les branlouses des affaires, Du love ou des affaires gros y'a pas l'temps y'a rien à faire On secoue fort nos pruneaux secs, conformes à nos préceptes On s'en branle qu'est ce tu veux avec tes soucis plein la tête
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Couplet : Plus j'en parle moins j'fais le truc J'pige rien à vos lyrics, je vieillis mal comme Star Trek On a fait plein de bons sons sans com', c'est inutile tel l'appendice Si tu m'écoutes t'es plus le seul bloqué en 90 Un effort de penser à la marge, fuck la république en marche Comme tout produit périmé dans un nouvel emballage Profils de victimes, consommateurs, consuméristes, A croire qu'on ne conçoit le plaisir qu'une fois qu'on a conçu les risques On croyait qu'on trimait à être des stars pour nos familles, Vieillir ? C'est peut-être passer du poker au rami Les souvenirs, c'est ce qui fait le bon ami Les soirées son, les soirées shots, les soirées connes, les soirées Konami Y'a que dans ma tète que mes singles trottent Mais merde...ils appellent « philosophe » un Finkielkraut J'écris de travers, j'écris tour de Pise J'écris tous les jours, tous les jours c'est jour de crise Refrain : J'suis à l'ouest, et le soleil se lève de l’autre coté L'ambition nous a boycottés Chansons d'hiver même en été A la mode d'il y'a 10 ans depuis plus de 10 piges Je sais que tu prends nos sons pour des trucs de hippies Chanson d'hiver même en été Couplet: Artiste gâché à trop procrastiner ça a fini par tomber je me suis fait doubler Obligé d'aller cravacher, turbiner, ma vie c'est pas la télé réalité, Jsuis un raté, gâché, fatigué avant de me lever Pourtant, j'avais anticipé je me suis juste trompé d'année, la ligne je la voyais pas arriver, mauvais départ Faudrait que je me réveille peut être un peu moins tard Mais je suis un gros tas, je remets tout à demain Et sur le devant d'la scène, ya que des gamins Je devrais m'payer un auto tune, un vocoder Ou l'échanger à une resta contre un dictionnaire Trop vintage, pour rapper j'ai passer l'âge Pourtant neujeu, quand je kickais je faisais des ravages Il aurait juste fallu que je me fasse un peu d'oseille Avant que je me saigne pour une carte vermeille Je suis à l'ouest et le soleil se lève de l'autre côté Refrain : J'suis à l'ouest, et le soleil se lève de l’autre coté L'ambition nous a boycottés Chansons d'hiver même en été A la mode d'il y'a 10 ans depuis plus de 10 piges Je sais que tu prends nos sons pour des trucs de hippies Chanson d'hiver même en été
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J'Rappe... et ça tue l'Biz J'Taggue... mais ça pue l'TIG J'Graffe... mais ça pue l'Riche J'parle... donc ça fustige ! Antifa, car ça pulule Je bois, mais y'a plus d'litre Je vois... et ça s'cumule Au Sommet d'mon Art je culmine ! Je KinChinoïse ma colline, et dépixélise ma Folie, n'écris que des Rimes sinoïdales qui décristallisent la Money. Bien élevé et laconique / C'est la "Technique Microphonique", celle qui déshabille la Phobie et déstabilise ta chronique ! Le Stress crée des métastases et des lymphômes, des craintes et plein de quintes de toux, des plaintes et des hématomes / C'n'est rien = c'est les Symptômes ! Les Miens sont des atômes / "crochus" si proches Ici, "Qui est-ce qui m'reproche d'avoir noué des liens si moches ?!!" Ils croient rembourser l'ardoise, mais dans mes calculs y'a pas la somme [Hey !] J'dois plus rien à Personne depuis qu'j'ai rendu ses 5 E à RICSON [2.6] / P'tit imbécile, t'as même des calculs dans la vessie / Précis, je shoote là où ça fait mal / lâche une Punchline dans ta calvitie ! "- What's up ?" Tu dis : "- Rien d'beau" La Life, c'est que des Synchros Cravache / Tu bavardes / Même plus tu paluches ton engin chauve ! Y'a une "Tortue" chez les Dingos / qui perfore sur un sale Beat / Crache fort / préfère l'explicite / Avant, elle se noyait dans un verre d'eau. En Déesse le Mal se déguise : Rail de CC / Petit Biddies Ce léger fil qui nous Divise... Des Kidz à mes G'Zz qui se dévis/agent De leurs tennis à leur pénis, en oublient l'paysage... Pour 3 000 les p'tits s'ubérisent, deviennent Zombies... S'effondre le véridique Héritage ! "HIP HOOOP" Idiote / Vie d'potes qui sirotent la Vie jusqu'au Zig-Zag / jusqu'à c'qu'la Santé pivote ! Tous les médocs vous mythonnent, Agnès BUZYN n'a pas l'Antidote... juste les vaccins qui goinfrent les Labos, pas les Anticorps ! Y'A DU STRESS, MAIS PAS DE GRAVITE STRESS, MAIS PAS D'GRAVITE BELEK, TON COEUR PALPITE / TU PARLES VITE : SALOUTE ! "STRESSE / STRESSE / TU Y ES PRESQUE..." UNE ANECDOTE TE DECAPITE A LA SECONDE, TU N'EN AS MEME PAS IDEE ! Y'A DU STRESS, MAIS PAS DE GRAVITE STRESS, MAIS PAS D'GRAVITE "STRESSE / STRESSE / TU Y ES PRESQUE..." LA P'TITE BOULETTE D'UN JEUNE CARISTE VS LA BRUTALITE... UNE PALETTE TE DECAPITE A LA MINUTE OU TU PARS PISSER. "STRESSE / STRESSE / TU Y ES PRESQUE... STRESSE / PUTAIN STRESSE / TU Y ES PRESQUE... [- C'EST PAS GRAVE] STRESSE / STRESSE / TU Y ES PRESQUE... STRESSE / PUTAIN STRESSE / TU Y ES PRESQUE... [- C'EST PAS GRAAAVE]" A tout moment la Pyramide de Maslow peut s'écrouler, jeune Foulek / Toi qui voulais / tout contrôler / Un boulet pèse sur ta souplesse ! Le "Grand écart" de VAN DAMME se métamorphose en "Chasse-neige" Une fausse note dans ton arpège... Une Page / qui semblait parfaite ! Retournement d'situation, le Héros devient Figurant Le script se modifie, il entend les voix de Bouffées délirantes Camisolé / Cachetonné / dans une chambre capitonnée La Vie est la seule femme cruelle que tu n'peux pas "michtonner" [Paaa !] AVC ! [Paaaf !] Tu peux pas empêcher l'Drame ! Distingue c'qui t'entrave de / ce qui est... Graaave AVC ! [Paaaf !] Tu peux pas empêcher l'Drame ! Distingue c'qui t'entrave de / ce qui est... Graaave Les éclipses de Lune sont aussi précises que ta Naissance, ta première prise de Taz et ta soudaine crise d'Adolescence, que la visite de la "Faucheuse" quand son semi-remorque roulait... La Haine cachée dans l'coffre coulait de sa culpabilité r'foulée ! Y'A DU STRESS, MAIS PAS DE GRAVITE STRESS, MAIS PAS D'GRAVITE BELEK, TON COEUR PALPITE / TU PARLES VITE : SALOUTE ! "STRESSE / STRESSE / TU Y ES PRESQUE..." UNE ANECDOTE TE DECAPITE A LA SECONDE, TU N'EN AS MEME PAS IDEE ! Y'A DU STRESS, MAIS PAS DE GRAVITE STRESS, MAIS PAS D'GRAVITE "STRESSE / STRESSE / TU Y ES PRESQUE..." LA P'TITE BOULETTE D'UN JEUNE CARISTE VS LA BRUTALITE... UNE PALETTE TE DECAPITE A LA MINUTE OU TU PARS PISSER. "STRESSE / STRESSE / TU Y ES PRESQUE... STRESSE / PUTAIN STRESSE / TU Y ES PRESQUE... [- C'EST PAS GRAVE] STRESSE / STRESSE / TU Y ES PRESQUE... STRESSE / PUTAIN STRESSE / TU Y ES PRESQUE... [- C'EST PAS GRAAAVE]" Tu n'as pas trouvé de place de parking... ["J'en peux plus !"] MAIS tu pourrais perdre la Vie dans 6 secondes. Tu as foiré l'Oral et frôlé d'peu la Mention... ["Catastrophe !"] MAIS tu pourrais t'faire couper la Langue, p'tit con !
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Tant de débuts de bouts de texte, tant de choses non abouties Ces heures de prises de têtes pousseraient à fermer la boutique J'étais parti sur un grand thème, un concept rare dans le hip hop Mais à peine après quelques lettres, j'ai bien dû constater le flop J'aurais pu retenter une strophe, mais quand ça ne veut pas , ça ne veut pas Devenues des rimes apocryphes, sûr que tu ne les entendras pas Dédicacé à toutes ces rimes qui ont fini dans la corbeille et Entourées de phases minimes, souvent trop seules sur le cahier On pourrait les brailler, histoire d'étoffer le contenu Parait que c'est une stratégie pour augmenter le nombre de vues, De ventes virtuelles, mais désolé mon rituel C'est de pondre des textes sensés, pas des petites ritournelles On continue à gratter sans l'assurance du résultat Sans hésiter à tout jeter suivant c'qu'on fera comme constat Petite tristesse que le texte suivant attenue Une gerbe de flow sur la tombe de la punchline inconnue C'est un hommage improbable Aux lignes rayées sur un coin de table Les victoires se construisent dans les échecs Chaque rime tombée au champ engendrera un nouveau texte C'est un hommage improbable Aux lignes rayées sur un coin de table À la mémoire de celles qui n’ont pas survécu Chaque rime s’efforce de raviver la flamme de la punchline inconnue Le nombre de textes que j’ai pu répondre sans jamais les sortir, L’inspi arrive et repart, tu sais jamais quand elle va revenir. Sachez qu’jai trop de rimes, trop phases, trop de styles, trop de phrases, Trop de tricks dans mon flow que j’en perd le fil De mon histoire j’aimerai tirer des tranches de vies, perdu dans mes idées Je nage encore dans le vide, jamais fini je lâcherai pas l’affaire, La prochaine rime je sais bien qu’il fallait pas la faire. De mes écrits je suis balafré, les mots restent comme une cicatrice Je voudrais me soigner de mon passé, en tirer les bénéfices J’sais pas combien de fois j’ai failli lâcher le game ouai, Combien d’instrus j’ai kické sans chercher la fame ouai, J’suis pas du genre à baisser le level pour faire plus d’argent, J’laisse les faux rappeurs derrière moi je regarde devant. J’ suis pas venu ici pour justifier mes choix, j’cherche qui j’veux devenir Ne juge pas ce que tu connais pas. J’ai parfois l’impression que mes idées se sont perdues, j’pense qu’elle sont parties avec la punchline inconnue. C'est un hommage improbable Aux lignes rayées sur un coin de table Les victoires se construisent dans les échecs Chaque rime tombée au champ engendrera un nouveau texte C'est un hommage improbable Aux lignes rayées sur un coin de table À la mémoire de celles qui n’ont pas survécu Chaque rime s’efforce de raviver la flamme de la punchline inconnue
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Cul d'joint dans le cendrier Vis pas dans le même calendrier J'fête le 1er mai et la saint Docteur Dre M'échappe en boom bap ou blue note des espaces quadrillés Quitter le train ? non mercissipi J'en ai besoin car sinon c'est pire J'porte des feurs Allen Toussaint, c'est dire Ma flle, tu peux faire la belle Stax A paris on a les mêmes fls, apprécie le spectacle Imposteur compositeur, j'fais des mouvements de foule Check Chess ou Ken Booth, en vert jaune soul "Ain't no sunshine" m'a grillé On y est, peut pas l'nier Industrie fait du bif grâce à musique calomniée Vas-y mets d'la weed dans le calumet File un beat un bic, j'peux pas m'ennuyer Grains de jazz dans le sablier Nan bébé le frisson s'est pas barré Banlieusard de cabaret J'ai le Chicago blues sur le RER B Nous notre toubib est beatmaker Dans ton casque t'entends nos battements de coeur Et si la vie t'écoeure encore si tu veux tu peux reprendre en choeur Misik la se sel medikaman nou ni Quasi calmant casse nos soucis Jcrois qu'ta compris maintenant Laissez nous planer Gardez vos gros moteurs C'qui nous met du baume au coeur Lacher des pavés de la bonne hauteur Tu peux reprendre en coeur Musique le seul élévateur Les mots les notes dans les boomeurs L'étau qui saute sous la clameur Mon feu sacré dans le cendar y'aura pas zéro déchet C'est l'art des vantards l'étendard des égos blessés C'est des mots sans fard Mais en 3D dans des flows désossés C'est réhausser tes standards Des samples qui s'emparent d'une MPC possédée C'est des démos des essais Des mots de trop des excès Culture bourgeoise est vexée Prétend que l'artiste est défaillant C'est leurs marchands qui se déguisent en poètes quand nos poètes jouent les grossistes et détaillants C'est des images de frustration Ça parle de race et d'assignation de classe et de fascination C'est juste une question d'inspiration de style et de vibrations Laisse tourner le son 20 ans que le mouv' est mort c'est l'industrie qui s'amplifie Et comme dehors selon le décor ça ghettoïse ou gentrifie Bref c'est 16 rimes On s'exprime pendant qu'ils pontifient Poétise avant qu'ils monétisent et quantifient Nous notre toubib est beatmaker Dans ton casque t'entends nos battements de coeur Et si la vie t'écoeure encore si tu veux tu peux reprendre en choeur Misik la se sel medikaman nou ni Quasi calmant casse nos soucis Jcrois qu'ta compris maintenant Laissez nous planer Gardez vos gros moteurs C'qui nous met du baume au coeur Lacher des pavés de la bonne hauteur Tu peux reprendre en coeur Musique le seul élévateur Les mots les notes dans les boomeurs L'étau qui saute sous la clameur
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Si j’récapitule on a laissé les capitaux décapiter l’égalité, des nez rougis sans chapiteau veulent nous guider, sans équité, pensent nous connaitre en vérité, sans étiquette, navigue sans cesse entre victimes et radicaux, Y a plus rien d’amical, (non) Je veux pas crever sur les rails comme un cheminot Y a que l’amour de véritable, (non, non) Ma seule frontière est mentale tant pis pour André Maginot Le monde n’appartient qu’aux vendus y a plus rien pour les matinaux Je me fous pas mal de Matignon, j’perds ma tignasse vers Martignas Fete pas Mardi Gras, Samedi soir, on claquera (meme) pas 3 dinars Mais on parlera des quatre ignares qu’ont fait de la pente une patinoire Y a qu'dans la connerie qu’on excelle La paix dans un mouchoir de poche la guerre dans un quadruple XL Deux majuscules en paraphe, DB sur la cage thoracique 2019, l’age d’or des heurts des pleurs et des moeurs racistes. Y en a qui se battent mais autant faire du tuning On est tous la a se juger comme un con de jury Lhomme est faible, tu peux faire du bodybuilding Le monde fait plus flipper que conjuring aussi vrai que la puissance du taureau n'est pas issu d'sa corne je kick frappe sec comme Sudsakorn du Groenland au Cap Horn partout dans le monde c'est la famine sur instagram on s'branle sur du food porn si si la famille Quand je capte le mic C'est le retour du roi comme Aragorn ce monde pue de la gueule comme un rat mort de l'agression à la tuerie seule la bêtise égale l'ingratitude de l’homme demande alan turing ils nous endorment, leur promesses c'est du valium les connards chassent en meute comme la Ligue du lol azy casse toi chercher de l'or et de l'argent dans le Yukon j'te sens tendu prends ton aténolol marre que l'ignorance serve d'excuse aux plus cons on va pas s'mentir on en a pris des sales défaites… pas sûr que tout ça finisse à la salle des fêtes Y en a qui se battent mais autant faire du tuning On est tous la a se juger comme un con de jury Lhomme est faible, tu peux faire du bodybuilding Le monde fait plus flipper que conjuring

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Un titre par semaine sur youtube et soundcloud à partir de juillet 2019, sortie en décembre 2019.

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released December 11, 2019

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www.kinchino.fr
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une production Altermutants © 2019

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