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Z​é​ro

by KinChino

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1.
Tu penses qu’il disparait avec le temps Mais il est toujours là Prêt à ressurgir dans tes faiblesses et tes émois Il t’empoigne, t’éloigne de toi Il devient démesuré, quand tu ne l’arrêtes pas Il ne cesse de t’aveugler par ton manque de confiance Te fais courber l’échine, sans que tu en aies conscience Il est fourbe, t’empêche de suivre des conseils et des consignes Mais de tes angoisses cachées, il n’est que le signe Tu crois qu’il te rend digne, mais il ne dit rien de toi A part, que t’as peur d’être rien Avec lui, tu te sens plus fort, Pourtant, il t’affaiblit, Quand tu t’allies à lui, t’es comme aliéné Quand il s’éloigne, tu retrouves ton humilité Quand tu plonges en lui, c’est comme si tu t’humiliais Des milliers de fois Je l’entends, souvent, l’écho de mon égo Il me sert fermement, me prend dans son étau L’écho de mon ego, je l’entends comme un larsen Un son lancinant qui m’harcèle Même si je le hais, il m’enseigne M’apprend à me découvrir dans mes véritables racines Il m’assigne loin de ma propre résidence La moindre remarque peut devenir une offense Mon ego est un animal fou qui me malmène, qui marmonne Joue avec mon mental, m’emmène dans une direction qui me fait mal Parfois mon ego me galvanise, Même s’il tyrannise mon entourage C’est avec le diable que je pactise Je l’entends, souvent, l’écho de mon égo Il me sert fermement, me prend dans son étau
2.
fine fleur des égouts, je suis prétentieux donc je ne ferai pas de vieux os je vais mourir jeune parce que même face à moi, souvent on me plante dans le dos je chante à titre posthume de mon vivant, plume testament existence épitaphe, respiration d'un expirant prétentieux, je certifie que la masse est un troupeau le berger, un dictateur mais on ne domine pas un bétail fait de louveteaux le pouvoir marchande, les armes commandent prétentieux je me vante d'avoir amour, eau fraîche en contrebande faut pas cracher dans la soupe, moi j'urine ma furie le petit poulain d'un système-abattoir a changé d'écurie coupable d'impressionner le jury parce que je provoque parce que l'audace est la prétention de ceux qui se révoltent parce que j'ai une belle grande gueule, tu mattes mes babines lèvres d'un Apollon, hottentote, encre hémoglobine j'écris sur ceux qui me saignent sans les nommer et mes poèmes ne se réclament d'aucune publicité je la joue incognito jusque dans l'autographe si mon nom avait une particule, je crois ce serait une croix avec mon identité, je me suis arrangé métissage, héritage je me suis échangé avec moi-même, mes aïeux, ma descendance mes racines et ma destinée se font des confidences leurs secrètes conférences, c'est ma prétention je suis entre l'épopée rétro et le roman d'anticipation/ des récits, des chansons et un début d'idée l'indépendance est le prête-nom de la liberté j'autonomise ma pensée, ça c'est prétentieux c'est un cailloux stupéfiant, ne craque pas c'est dangereux
3.
Eh ! Ne cours pas chez ton disquaire Ne t’attends pas à un grand discours Je livre mon texte sans caisse claire L’impression d’être hors contexte, la ritournelle du mec qui s ‘goure Finalement en phase avec le cours de l’Histoire qui dévale une piste noire en se persuadant qu’elle est rouge As-tu capté que l’heure des doutes correspond à l’heure de grande écoute Du prêt-à-penser qui ferait gronder Kant Du prêt à aimer qui ferait bouder Proust Des coups, des roustes, pour les zadistes et les migrants Des coups de pouce pour les grands groupes les plus dénigrants Dans quel monde vit-on ? Quel modèle suit-on  Si le plus important est de porter le dernier modèle Vuitton ? Je fuis, hors contexte, loin de leur grand discours Je livre mon texte La ritournelle d’un monde qui s ‘goure…
4.
Tu vas faire tes courses, acheter du pain pas trop cuit Dans ce square, promener tes enfants un peu cuits ils joueront pendant que toi, tu regarderas les filles qui ne sont pas ta femme, bien plus jeune et beaucoup jolies Tu les retrouveras sur tes écrans plats à toucher ta queue toute la nuit pendant que t'femme dort, toi tu rêves encore que tu jouis sur ces corps, sur ces seins si parfait tu te dis « Mon épouse et maintenant beaucoup et trop flétri Le lendemain pendant l'déjeuner d'famille tu fantasmes tranquillement sur la petite amie de ce cousin tellement cool et beaucoup moins aigris tu te dis : « J'me la tap'rais bien » Et t'oublie juste après Deux, Trois gorgé d'whisky Tu regardes le plafond pendant que mamie regarde le plafond elle aussi Tu sens que c'est la fin parce qu'elle mange plus rien Tu te dis : « C'est dommage qu'elle meure pas plus vite » vu que tu hérites, d'une maison sur la plage qui rendrait la suite, un p'tit peu moins sage& Tu oserais partir vers le grand amour comme dans les films d'amour tu quitt'rais ta femme mais au bout de 6 mois tu voudrais qu'ta femme revienne avec toi Finalement tu sais pas c'que tu veux Ce boulot qu't'aime pas trop mais qu'tu fais quand même cette femme qu't'aime plus trop qu'tu baises mal quand même y'a bien les enfants mais bon maintenant qu'ils sont dev'nus grand ils veulent juste plus voir ta p'tite gueule de con comme dans ce miroir que tu leur renvoiestout ce désespoir que tu vois même pas Tu te dis : « ça s'arrangera plus tard » il est jamais trop tard » et pourtant à force d'attendre en Pij dan ta chambre devant la télé T'es pas loin d'créver Mais tu boug'ras pas immobile et plat comme ton écran plat
5.
L’amour – La Haine… Peux pas jouer comme Momo prends tout avec le coeur / Dans le présent j’opère et jouer c'est anticiper / Peux pas jouer ici les dés sont pipés autant de sincérité que dans le nez au gamin à Gepetto / Je Bla bla bla blate et comme Blatter j'ai trop envie de sep’ /Tous les matins je me lève tôt pour aller au ski tout comme Robert Lewandowski / Monde de Tom ils jurent sur leur tête walai / Bouclier de Minor perds pas le fil comme dans le labyrinthe du Minotaure / pas de prise sur moi LGBT moi depuis gamin je mange des Skittles / Ce pamph’ pour voir si on toujours la panse / Repus chercher trésor fin rainbow ou sur iceberg / Plus la glace fond et plus c'est froid entre nous pas moyen de dégeler même en pissant dessus / Rmy Th eanj eanj sur l'invitation du frère Kin chino / Dans le game depuis les shuriken de shinobi / voir si on est toujours épicé comme kimchi / ou bien si le lockout n’a pas eu des effets sur nous comme Shawn Kemp !!!!!!! L’amour – La Haine… L'amour la haine la frontière et si mince / car on voit même pas que c'est le même battement au coeur qui nous pince / c'est comme la pêche et la fatigue / avoir constamment la joie de vivre qu'est-ce qui t'en empêche / des cousins deviennent amants ou se déchirent pour un titre de propriété j'ai pas besoin de mur pour me lamenter / égoïste je ne vise que la montée / quand je donne je reprends tout de suite car je n'attends rien en retour / qu'importe le résultat de la donne je ne donne que par amour / ne fais pas d'effort pour aimer car le mensonge marche avec les faibles et les traîtres en fait pas d'état d'âme ne fais des efforts que si tu es sûr d'aimer / aime moi c'est ce que j'entends à chaque coin de rue en traduisant les caresses ou les patates mais ça c'est superflu / tellement d'amour dans l'air personne pour la distribuer / alors devant la glace on se prend pour un autre en s'inventant de la buée / Eh comme toi je suis unique tu crois que c'est ça qui nous rend différents /j'aimerais gagner du temps dans ma vie en disant vivement maintenant !!! L’amour – La Haine…
6.
Tu croyais que j'étais qui poto, la vie sans kimono, afronte a contre courant, les arpents de ciment, témoins de violence, et silencieusement, je m'élance et lance les dès, phalanges en sang, carence de somme, bosse sur un nouveau débit, je defe les beats moi, Adam croque la pomme, Gamin la prod, y'a pas de prose, même épuisé, je relate en rimes doigts, posés sur la table, j'attends pas je prends la parole, l'environnement a détruit les eforts de ma daronne, "wesh alors ?"... C'est à moi que tu parles ? Gamin rappera, quoi que tu fasses, du berceau a la plaque, rêves de Bercy a la cave, je dis merci a la CAF, ce soir on sort, a défaut d'or on se fera du tort à la place, le passé pète à la face, un jour tu payes cash, conseil, pour l'oseille combien lâchent et passent du rap a la trap, juste un méli mélo mélodique, j'ai milles malices, j'avais la main sur le myo, le malin me l'a prise, "et ta bio ?", c'est trop tôt, j'ai pas encore sauvé le monde, avis au v-oraces, paix y aura pas tant que j'aurais de l'ombre, Il peut sonner le gong, c'est pas mon afaire, je suis décalé, demande pas au Gamin de se lever avec Londres, Faut détaler sans escale, quitter l'escalier, 5 étages à braver, graver dans la roche, le blase des ennemis, car les alliés changent avec l'âge, les revenus, et les saisons, j'ai mes raisons, c'est les lésions qui m'apprennent à etre sage, par ici mon bic s'a-gite et se nourrit des incroyables vices des types la, mine en émoi, arrêtez moi, entre les doigts, j'ai, de quoi faire sauter les 3/4 des MCs, lassedeg, STOP, moi au-ssi j'peux, rapper comme un con, sacca-der le fow, danser comme un clown, génétiquement cloné, les connai-sseurs sont nostalgiques et pommés, les meilleurs ont deconné, c'est courant, comme un Koné dans le foot, se la coller dans le doute, j'attends la chance au tournant, j'ai commencé y a 12 ans, c'est troublant, ... toujours aussi loin du mouvement, y a foule quand, j'kick, dans ma tête on est deux cents, j'pique dans l'assiette quand je rime dans la pièce, les boules quand je pile dans ma quête, quand je tise sans la fête, y a des jours sans, j'ai besoin d'évasion, stopper le game, et la rime à vide, j'ai besoin de congés, kickeur avide, le vis à vis m'observe en contre-plongée, vivement la vie d'artiste, poto, les rêves ici se brisent trop tôt, sur la banquise en solo pendant que la piste est bondée, laissez tomber... j'ai des envies d'ailleurs, briser la galerie des glaces pour des millénaires de malheur, fow en carton, ça doit faire mal au cul, de miser sur les vues et de faire moins bien qu'un chaton v-oraces. Avis au v-oraces, paix y aura pas tant que j'aurais de l'ombre, Avis au v-oraces, paix y aura pas tant que j'aurais de l'ombre, V.o.races, V.o.races, demande pas au Gamin de se lever avec Londres
7.
Pas de zik, non juste des mots La rythmique d'un flow pour Kin Chino Zéro Faut que ça kicke même acapella Découper la syntaxe dans un couplet voilà Chino m'a dit : T'as carte blanche Chez moi mardi, juste ta feuille et on branche Le mic et t'y vas sans instru" J'ai dit "Pas de soucis", en vrai, j'étais pas sûr. J'aime quand ça swingue, je surfe sur la mélodie Chacun ses habitudes, bah moi c'est celle-ci Je commence mais rien de précis Mais faut que je me dépêche, on est bientôt mardi Le jour J, je débarque chez le mutant L'heure de vérité, c'est bien dans un instant J'ai gratté un truc loin de ma zone de confort Mais c'est sur tout terrain que se pratique ce sport L'antipop à hauteur je met le casque sur le caisson Prend ma respiration KinChino clique sur rec, dans ma tête je compte 4 temps C'est pas comme d'habitude car cette fois je n'entends...
8.
Nous débordons de nous nous débordons du vase nous débordons de tout des concepts et des phrases nous débordons des yeux de souffrances et d'extases nous débordons des cieux nous débordons des cases des calculs et des chiffres et chacun à son rythme sans que ça le déchiffre débordera l'algorythme nous débordons d'histoires et d'incroyables paradoxes nous débordons d'espoirs de tous les équinoxes nous débordons des lignes de tout ce qui veut nous tordre déborder c'est très digne c'est l'objet du désordre ça vient comme ça vient c'est souvent malgré nous nous débordons c'est rien nous débordons c'est tout nous débordons des plans, des lois et des principes nous débordons tout le temps de tous les archétypes nous débordons du lit comme l'eau des rivières nous débordons d'ici et de toutes les frontières débordants de paroles qui débordent des mots et de toutes les corolles pour y soigner les maux débordants d'inconnus débordants de mystères nous débordons des rues pour ne plus jamais s'taire
9.
C'est la KinChino 0 et ça bosse comme des chinois. Coud des ballons, coud des shoes. Ça ficelle des rimes dans le noir. Entassés dans la cave quand l'inspi déboule. Ça te fout la chair de poule Tellement t'es pas cap d'envoyer des a-cap et De rapper en me parlant de l'agape. Lâche-moi la grappe car en plus de la qualité Je t'écris des 16 à la vitesse de Kylian M'Bappe Enfin, M'Bappe sous stéroïdes. Blindé d'hormones dans la thyroïde. L'oeil ouvert au-dessus de la pyramide. Petits censeurs à batter, penseurs térroristes. Syr t'es horrible ! Moi, non, écoute toutes leurs théories. J'ai plein d'idées et pas assez de place. Faut juste placer les juges au pilori.
10.
interlude 01:22
11.
Je pourrais t'écrire des rimes au kilomètre Histoire que tu saches c'est qui le maitre, par qui tu vois le style renaitre Le stylo reste l'outil dans ce contexte Où le MC s'évertue à mettre du swing dans son texte Les gars se testent sur trop de critères à la con Comme deux surfeurs qui se défieraient sur l'eau calme d'un lagon La guerre du rap concerne des hypocondriaques Qui voient des maladies partout et donc se méfient même du mic Chez moi, il n'y a pas de macs juste des proxos de la prose Tu peux garder ton trottoir, gars, j'ai déjà la maison close Ils montent sur leurs grands chevaux mais ont bien l'air d'un troupeau d'âne Mais comment est-ce possible, si peu d'esprit dans autant de crâne ? Il faut braire plus fort que les autres pour être un vrai dans l'écurie Mais bon, un âne reste un âne même sur le capot d'une Ferrari Ils me feront rire quand enfin ils réaliseront Que cette guerre doit être mené seulement armé un d'un crayon Mais ils cherchent dans leurs rangs l'ennemi qui se trouve dans le camp d'en face Mais ça rassure, on se voit grand quand c'est dans sa forêt qu'on chasse Comme investis d'une mission, ils voudraient régenter le mouvement Avoir les clés de la maison, décider de l'hébergement Le rap est mort, c'est ce qu'ils disent, et ils ont du sang sur les mains D'ailleurs avant leurs premières rimes, je me souviens qu'il se portait bien Leur objectif, je me rappelle, c'était de faire moins pire que celui d'avant Mais le précédent était une chèvre et le suivant fut décevant
12.
Envoie la face B, faut que j'arrête avec les fash, quelques phases, dans la marge, que j'apprenne des erreurs passées, en bas c'est, déjà vu, comme le corps d'une ex, deuspi comme l'excès de zèle, bresom comme un com' du net, qui fera la passe D', gage-dé, mets les gaz, avant que tes pseudos gars gerbent ton blase dans l'oreille d'un gradé, regardez, je suis bon qu'à me taper, gratter, craquer, brader mon avenir, j'pousse les racines dans le gravier, le pavé, j'y ai fait les 100 pas, trop de fois, de bonne fois, mais prudent, car les cicatrices ne dorment pas, t'étonnes pas si je donne pas, la main je connais des bonnes poires, qui l'avaient sur le coeur, fnir esseulées dans l'écueil, comme les feuilles en automne j'ai vu des hommes choir, la vie dont je rêve mène l'aristocrate au cauchemar, les gosses boivent, les crosses parlent, méfe-toi des costards, des grosses parts, des codes barre, des promesses et des croches patte, on veille tard, même sans l'or, ça ricanne, sème la strophe sur la prod, on reve de Costa Rica, aucun prof, fais tes preuves, même sur un poste à 10 balles, Paris bas, mais loin du cofre, mental et force animale. Envoie la face B, souvent dragué par le tan-shei, des tonnes de rimes, pour mieux recracher la dragée, coaché par les vices, multiplie les frappes dévissées, manque de couleur et d'épices comme les premières phases au lycée, obligé, d'ôter les masques, je rappe au naturel, l'argent fait la masse pas le pluriel, je parle plus d'elle, j'assume, je m'assure que le silence la rende pas plus belle, je calcule pas mieux l'avenir avec maths sup, absurde, les doutes se fauflent partout comme les capsules, je m'absente une seconde et c'est la crise, besoin d'occuper l'espace comme le Gamin et la tise, vise pas trop mon cortège, les 3/4 sont foutus comme les pensées de mon cortex, Morphée je le connais pas je dors seul, (positif) loin de Mephistopheles. Prends mes rimes en 4g, bosse en catimini, pas désinhi-ber par des substances quasi-limites, je suis le gars qui milite, tous les 32, casse les limites, d'mande peu, sais que tout se merite, même si tous médisent, je reste fdèle au maillot, je les pétrife comme la méduse, mes douze, ma dose, mon insolence en prises, mes prochains, mon projet, prisonnier de la prose. Positif, et Gamin, je le reste Une sur 36 comme à Los Angeles La vérité blesse mais la douleur instruit Je l'esquive et respire loin de Mephistopheles
13.
On engraisse nos bourreaux y'a plus qu'à leur passer la hache et s'baisser laisse ton katana dans son fourreau lourde est la facture, on continue d'encaisser chapeau les rois de l'évasion ne s'appellent pas El Chapo ¡ No sean sapo ! Aussi vrai que Nicole chie que dans les prés La république est tellement en marche qu'elle est en train de se barrer parfois j'ai pas envie d'me marrer la vie est cruelle, fait mal, et y'a pas de pansement Y'en a qui pleure et y'en a qu'en rit Y'a plus aucun espoir de changement demande à Patrick Henry personne ne m'achète tes ronds tu peux t'les carrer je taille mon crayon à la machette Pour faire la guerre... avec les mots bien sûr chuis parré
14.
Entre quatre murs, toujours se taire, La ville est gigantesque. Entre quatre murs, vient la colère, Puis l’amertume, ou presque. Ecoute la ville tomber, Ecoute la ville tomber. La beauté des passants, n’’existe plus, Hors de la foule. Enfin un sentiment, la honte sourde et aigue, Tu replonges dans la foule. Ecoute la ville tomber, Ecoute la ville tomber. Ton visage se transforme en grimace, Tu ne sens plus rien. Tes fenêtres sont fermées, Tes absences répétées. Mais tu entends au loin un cri sauvage et fou, C’est le tien. La clarté. La manifestation de ton animalité. Ecoute la ville se rassembler, Ecoute la ville se rassembler.
15.
Breakbeat 01:59
16.
... 00:41
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credits

released December 1, 2018

KinChino Orchestra

Basse: KinChino
Batterie: Kurios
Claviers: Didatéo
Sax Ténor: Eliptik
Sax Ténor, Baryton: Euclideus
Kora & Chant: Salif Diarra
Guitare: Super Chenet
Violon: Sataan

Mix: Flux
Master: Tinig
Visuel: r0nd
Montage Son (pistes 3,5,8 & 13): Alpha R

www.kinchino.fr
une production Altermutants © 2018

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